[Galerie] Arkaon le pouet pouet

Venise et moi ; Venise en émoi. . .

Il se peut qu'un voyage à Venise,
Me fasse le plus grand bien.
Pour oublier ces sottises,
Pour oublier ces refrains.
Dans une danse langoureuse,
Perché au dessus des canaux;
Du bonheur en intraveineuses,
Pour glisser au fil de l'eau.
Voilà la nuit qui tombe enfin,
Et, toujours sur ma gondole;
Venise s'éclaire, la foule s'éteint.
La fraicheur nocturne me frôle.
La brume se met à m'enlacer,
Et, de ses mains vaporeuses,
Entreprend de me faire frissonner.
De ses courbes voluptueuses,
Jaillit un parfum enivrant,
Qui fait chaviré mon coeur,
Et ce, en un instant. . .
Dois je éprouver une rencoeur,
De succomber ainsi au charme illusoire
Qu'aspire à mon coeur une sublimation,
Dont le seul but reste l'échappatoire,
Dans ce ciel étoilé où brule mon ambition?
Nous voilà masqués dans la pénombre
Nous voilà, avançant tous deux
Et dans un mélodieux jeux d'ombres
Ma brume pris forme sous mes yeux.
Ornée d'un masque scintillant,
Parée d'une robe aguichante
Elle me susurra "Mon Amant,
Dans tes bras mon coeur chante
Accepte donc mon amour
Et vois dans mes yeux mon âme
Pour que ne vienne jamais le jour
Ou recoulerons tes larmes".
Dans sa chevelure envoutante
Je me mis soudain à rêver
Et lui dit sans attente
"Pardonne moi, je ne peux plus aimer"...


voici maintenant mon dernier en date :

Gammes pour ma Dame

Dansons sur ma guitare polygame,
Pendant que nous brûlons corps et âme ;
Sur les accords de nos corps à corps,
Nous nous élevons vers l'aurore ;
Et tandis que la nuit nous accueille,
De notre passé nous faisons le deuil.
Mélodie envoutante qui nous entoure,
Dessine les lignes de notre amour !
Que dans l'interlude de nos baisers,
Se désintègrent nos belles vanités ;
Pour qu'à l'aube du jour prochain,
Nous nous réveillons main dans la main. . .